Ragots et nouvelles du Pays de Bree et de la Comté

La vie des écoliers de Bree a doucement repris depuis la mi-septembre, avec Mademoiselle Bousier, comme prévu.
Quelques nouveautés se glissent par touches dans les leçons de choses, comme des points sur l'Histoire du Pays de Bree, sur des histoires diverses des Rois d'antan, à travers des contes ou des légendes glanées ça et là.
L'autre nouveauté est l'idée d'un échange épistolaire entre un écolier de Bree et un écolier de Pont-à-Tréteaux, où les enfants peuvent glisser des plantes séchées, dessins, etc, s'ils le désirent. Les instituteurs faisant eux-mêmes le postier de ces lettres. Ou plutôt, Monsieur Desaulnes , instituteur de Pont, se rendant hebdomadairement auprès de Mademoiselle Bousier, arrivant le samedi pour le déjeuner et repartant très tôt le lundi matin.

Le Conseil des Artisans est davantage vide qu'il y a quelques mois, mais certains artisans sont toujours fidèles et travaillent consciencieusement. D'autres, artisans indépendants, comme Monsieur ou Madame  Boissard, passent de temps à autre. Il se dit qu'un étranger est devenu "homme à tout faire" dernièrement, allégeant certaines tâches de Madame Prunellier, dont l'état de grossesse avancée l'a contrainte à mettre au repos chez elle depuis quelques jours.

Les salles de travail sont davantage vides d'artisans, mais la maison personnelle est remplie de rires des cinq enfants (adoptifs) Bousier et des adultes qui réussissent à gagner leur confiance.

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(Les "nouvelles" actuelles et futures prennent la suite de celles publiées sur ce forum-ci : http://lesmemoiresdestel.clicforum.com/t203-Les-Rumeurs-du-Pays-de-Bree.htm )
(Lisez que les dernières pages, cela devraient suffire pour comprendre le contexte général)

On parle en ce moment d'une femme, assez jeune et à la jolie crinière rousse.. Qui - soi-disant - fait le tour des commerces et des artisans de Bree.
Les ragots racontent qu'elle demande aux gens s'ils n'ont besoin de rien ou encore d'autres questions indiscrètes qui - malgré son jolie sourire - peuvent intimider les plus avare de mots. N'as-t-elle rien d'autres à faire que d'ennuyer les honnêtes travailleurs qui se battent pour se faire une place ?
D'autres voient en elle une personne à l'écoute qui prend le temps de savoir si ceux-ci n'ont pas besoin d'aide pour trouver des pistes qui pourrait les aider à étendre leur activité.

Les avis divergent. Mais tous les racontars s'accordent sur un point : Elle cherche activement Hearwyn Bousier.

N'a-t-elle pas ennuyé assez de monde comme ça ?!

Il se raconte que cet après-midi, Mademoiselle Bousier se soit rendu à Pont-à-Tréteaux.
Il se raconte à Pont qu'on l'aurait vu voir le bourgmestre avec son collègue instituteur.
Il se raconte parmi les gens avisés et bien informés que le registre de la mairie ait quelques lignes supplémentaires depuis cet après-midi.
Il se raconte sans doute trop de choses sur la place de la mairie, de la bouche de commères...

Alors que les rires et les plaisanteries ont fusé hier soir à l'auberge du Poney Fringant, le lieu-dit des Cascades, a connu un peu d'agitation.

Alors que la soirée était bien avancée, l'homme à tout faire du Conseil des Artisans de Bree est arrivé en trombe chez sa patronne.

Tous deux ont pris la direction des Essaims, domicile des Prunellier, tout du moins le domicile actuel de la veuve Prunellier.

Mademoiselle Bousier est ressortie des heures après de la maison, seule, reprenant le chemin de son domicile.

Ce matin, tôt, assez tôt pour que certaine gens de Bree dort encore, un homme est arrivé, par Bree Ouest, marchant calmement. Il est habillé d’une tenue rouge, ainsi que d’une cape de la même couleur, sa capuche était rabaissée. Une légère buée se montre, lorsqu’il expire, mais, le froid ambiant n’a pas l’air de le gêner plus que ça. 

D’un pas sûr, il se dirige vers la mairie, où il entre sans hésiter. Il en ressort un bon moment après, il a sa capuche baissée, un air satisfait sur son visage, et, avec un sourire, il remet sa capuche, et prend tranquillement la direction de Bree Ouest.

La rumeur veut que plusieurs lignes se soit ajoutée en bas du registre, en dessous des autres actes. Plusieurs lignes, contenant trois nouveau noms…

Depuis quelques semaines un homme vêtu sombrement semble traîner dans Bree et ses alentours...

Il est grand et imposant physiquement, avec un visage marqué de deux grandes cicatrices. 
Les personnes parlant de lui disent qu'il est respectueux et droit dans ses bottes.
Il n'ai pas inconnu dans le pays... On raconte qu'il est un ancien membre de L'Eored Exilé connu sous le nom de l'Ethelleas Eored.

Il a souvent été aperçu avec une jeune femme avec qui il passe beaucoup de temps.
Certains pensent qu'ils ont un lien de parenté et d'autres que se sont des amants... 

Mais dernièrement une révélation a été faite, faisant taire les ragots et rumeurs... Ils ne sont en aucun cas des amants ou un père et sa fille. Ils sont associés et le terme caravane marchande itinérante a été employé les concernant...

Une rouquine cherchait une Pontaise à en rabattre les oreilles des Bréards... et l'a trouvée dernièrement !

Pourquoi rechercher avec acharnement une institutrice austère ?
Parce qu'il s'agit aussi de la patronne d'artisans, pour ceux qui l'avaient oublié...

Ce que l'échange entre les deux jeunes femmes a donné ? Un accord de principe pour commercer ensemble, tirant un sourire à Mademoiselle Bousier lorsqu'elle sortit de l'auberge.

Peu de temps après le départ de Hearwyn Bousier, et de ses enfants, un homme en tenue rouge, le même que celui qui est allé à la mairie soit 5 jours plutôt, arrive dans le quartier des Trois-Collines, un paquet sous son bras. La capuche rabaissée, sifflotant un air clairement pas Bréard, il arrive rapidement, mais calmement, sur le pas de la porte des nouveaux parents.
 
 Il pose le colis devant ladite porte, non loin de celui des Bousier. Le paquet, contient trois amulettes, visiblement faites main par l'expéditeur du colis. Deux sont identiques, et sont censés protéger les enfants. Une autre, protéger les jeunes mères.
 
Une lettre, écrite d'une écriture un peu maladroite et infantile, est posée dessus, bien en évidence :
 
" Toutes mes félicitations à vous deux, mes vœux de bonheur et de bienvenue à deux petits soleils.
Puissent vos enfants ensoleiller vos vies comme Haradar et Aubépine ensoleillent la mienne.
Puissent les Anciens les bénir de leur bienveillance.
Signé : Madame Sygbare Prunellier. ".
 
Une fois sa tâches accomplie, l’homme en rouge repart, le pas tranquille, sifflotant le même air qu’à l’aller. Parfois, il s’arrête de siffler, pour chantonner, a voix basse, d’une voix grave.

Sous la grange de la famille Boissard, une carriole, flambante neuve attend tranquillement qu'on vienne la chercher. Les Archetois auront vu une jolie boiteuse se donnait du mal pour sculpter quelques motifs à tête de cheval de çi, de là.